Le Seigneur est proche
Après sa victoire sur ses ennemis, Amatsia ramène dans son butin quelque chose de très étrange : les dieux des fils de Séhir. Et pire encore, il se les établit pour dieux, les adore et leur offre de l’encens. Il semble qu’il n’ait pas appris, par cette victoire, que l’Éternel avait le pouvoir d’aider ou de faire tomber, et de donner les richesses. Que pensait-il ? Qu’essayait-il d’obtenir en servant ces idoles sans puissance ? Voulait-il plus de richesses, plus de pouvoir, plus de gloire ? Qu’est-ce qui était dans son cœur pour choisir un tel chemin, se détournant de Dieu pour servir des vanités mensongères ? Ces idoles n’avaient pas pu délivrer les Édomites !
Quand l’Éternel envoie un prophète à Amatsia pour mettre le doigt sur la folie flagrante de son acte, le roi l’interrompt et dit catégoriquement : “Est-ce qu’on t’a fait conseiller du roi ? Arrête ! Pourquoi te frapperait-on ?” (v. 16). Il ne voulait pas écouter, endurcissant sa conscience. Il a résisté au message de Dieu. Néanmoins, le prophète lui dit que Dieu avait prévu de le détruire à cause de ce qu’il avait fait.
Nous avons toujours cet avertissement aujourd’hui : “Enfants, gardez-vous des idoles” (1 Jean 5. 21).
Le piège est plus subtil que nous le pensons a priori.